Pour vous, voici celui de Xender Cage, c'etait sur ae1. Je tiens à préciser que c'est en faisant du rp que l'on apprend et s'améliore. C'est ce qu'ont fait Xender, Sourichiot, Imagine et bien d'autres.... Et maintenant place au rp!
C'est par une grande nuit d'hiver que notre héros se voit mourrant.
Oh, certes, ce n'est pas un héros comme tout le monde l'entend, mais, héros, car, il a toujours oeuvré pour ses idéaux. Souvant décrié, il n'a eu de cesse d'achever ce pourquoi il pensait être né.
Certains diront que ce n'était qu'un barbare, mais, ce qui le connaissent bien savent qu'il n'a eu de cesse de pourchasser les affabulateurs.
Xender se rendait bien compte que sa fin était proche. Il voyait devant lui, sa vie défiler comme un long fleuve pas si tranquille que ça.
Il se remémorait les souvenirs des plus grands moments de sa vie. C'était bien sûr ceux passé avec ses amis de l'Insurrection. L'Amitié, c'était cela qu'il avait vécu. Il était persuadé que nul ne pouvait connaître meilleur chose dans sa vie que l'amitié, cette sensation de bonheur intense, que même l'amour n'avait jamais réussi à lui procurer.
Tiens, en parlant d'amour, il n'avait qu'un seul regret : celui de n'avoir jamais eu d'enfants, ni de femme. Des maitresses, ça oui, il en avait eu, mais jamais de femmes, ni d'enfants. Même si pour lui, l'amitié était celle qui avait su remplir son coeur, il se rendait compte que l'amour d'une femme et le bonheur de donner la vie était la seule expérience qui l'aurait peut-être un jour comblé.
Il est convaincu que l'amour d'une femme était ce qui guiderait les hommes sur le droit chemin.
Le droit chemin ... Bien que beaucoup l'ont souvent décrié, il est persuadé d'avoir emprunté le droit chemin. Même si son ardeur lui a toujours permis de se défendre, il a perdu beaucoup de force dans ses batailles à l'auberge ou sur le gallion. Le chemin qu'il a emprunté tout au long de sa vie n'a surement pas été le plus pacifiste, mais, il a pris celui qui pensait être le meilleur pour lui. Ce chemin était semé d'embuche, mais, il a réussi à les négocier avec suffisamment de tact pour lui permettre de survivre et d'assurer la survie de ses habitants, qui l'ont d'ailleurs toujours supporté sans aucune retenue.
Il n'a pas toujours été blanc comme neige, mais, il a toujours servie sa cause : la liberté et la paix. C'est cela sa cause, la paix.
On pourra dire que son empire s'est étendue à quelques 15 cités, mais, il n'a jamais cessé de servir cette idéal de vie qu'est la paix. Il l'a fait à sa manière, selon ses idéaux.
Mais à présent, cela importe peu. Il en revient toujours au même point : sa mort inéluctable.
Il a voulu écrire ses mémoires pendant un temps. Et puis, après y avoir longuement réfléchie, il s'est dit que la meilleur trace qu'il pouvait laissé dans les mémoires était encore la perception qu'avait les autres de lui.
Il a toujours vécu à 150%, il a toujours tout fait du mieux qu'il a pu.
Peut-être certains se rappelleront de lui pour ses frasques amoureuses, peut-être que d'autres auront en leur mémoire l'homme sanguinaire qu'il voyait.
Lui est convaincu d'une chose : il laissera une marque indélibile dans les esprits des gens, de ses habitants, et dans l'âme de l'auberge qui l'a vu grandir ... Cette auberge dans laquelle il a souvent eu à se défendre, mais, cette même auberge qui lui a permis d'avoir tant de bonheur et vivre tant d'intense moment en compagnie de ses amis.
A présent, il vit seul dans son chateau. Il y règne un calme plaisible, lourd même.
Xender sentait sa fin proche.
Soudain, une petite fille entra dans la salle du trône. Elle découvrait le spectacle chargé d'émotions.
Elle était à moitié en sanglot. Elle était suivi de près par une femme ... cette femme rappellait quelque chose au seigneur mourrant.
La petite fille s'approchait. Elle ne dit qu'un mot : Papa.
Xender esquissa sur son visage un sourir, qui marquait en lui un intense bonheur. Il n'avait peut-être pas eu le bonheur de la voir grandir, mais, il avait connu celle qui deviendrait peut-être un jour son héritère.
Il se baissa pour la prendre dans ses bras. Il la fit s'asseoir sur ses genoux, l'embrassa sur le front, puis se mit à la caliner, comme un enfant aurait fait avec un ours en peluche.
Puis, lentement, ses bras se relâchèrent.
Son regard se tourna la femme au bout de la pièce. Ses lèvres décrirent un léger mouvement, dans lequel on pouvait lire : "Je t'aime ma petite fille".
La petite fille se releva lentement. Elle lui embrassa le front, et lui dit : "Je t'aime papa".
Ses bras se relachèrent totalement. Son dernier souffle était rendu. Une larme roulait lentement sur son visage.
Il avait enfin connu le bonheur éternel.